Faire quelque chose. (C’est le faire, non ?)
Création costumes | costume design
mise en scène | direction : Florence Minder
, Venedig Meer
Création : Théâtre le Manège, Mons. Septembre 2020.
Faire sens, faire bande à part, faire semblant, faire corps, faire n'importe quoi, ne pas s'en faire…
Qu'est-ce qui nous donne l'énergie d'agir ? Notre capacité humaine à fictionnaliser la réalité joue-t-elle un rôle déterminant dans nos faits et gestes du quotidien ? Dans cette fiction lucide, optimiste et tragi-comique, sept personnages sont aux prises avec leurs capacités d'action : un professeur de géographie veut redessiner la carte du corps humain, un infirmier insulte sa hiérarchie, une actrice refuse d'être réduite à la mise en scène qui l'accueille, une employée des pompes funèbres s'entraîne à parler aux vivants… Après Saison 1 présenté à DSN en 2018, Florence Minder imagine un territoire scénique plein de failles avec cette nouvelle création. Un champ des possibles où se côtoient vie et mort, réalité et fiction. Mais surtout, où les forces singulières de chacun dévoilent la réelle interdépendance de tous. La pièce s'offre à nous comme une mine fictionnelle, sans danger et à ciel ouvert, où l'imaginaire, récolté et partagé, contribuerait à inventer des outils, des espaces, des récits et des relations pour ce monde.
To make sense, to stand apart, to pretend, to be one, to do anything, not to worry...
What gives us the energy to act? Does our human capacity to fictionalise reality play a determining role in our everyday actions? In this lucid, optimistic and tragicomic fiction, seven characters grapple with their capacity to act: a geography professor wants to redraw the map of the human body, a nurse insults his hierarchy, an actress refuses to be reduced to the stage set that hosts her, a funeral director trains to speak to the living... After Saison 1 presented at DSN in 2018, Florence Minder imagines a stage territory full of loopholes with this new creation. A field of possibilities where life and death, reality and fiction rub shoulders. But above all, where the singular strengths of each person reveal the real interdependence of all. The play offers itself to us as a fictional mine, safe and open-air, where the imaginary, harvested and shared, would contribute to inventing tools, spaces, stories and relationships for this world.