Didon et Enée
Henry Purcell
assistante aux costumes | assistant costume designer
Mise en scène | direction : Vincent Huguet
Création Costumes : Caroline de Vivaise
Création : Festival International d'Art Lyrique d'Aix en Provence, juillet 2018
Didon est reine de Carthage. Énée est Troyen en exil. Ils s’aimeront le temps d’une partie de chasse. Ils se déchireront l’espace d’un récitatif. Et la reine mourra le temps d’une sublime plainte. Sur cette simple trame puisée dans L’Énéïde de Virgile, Purcell a composé un des premiers opéras anglais, noire gemme qui fait partie des chefs-d’œuvre du genre. En une forme concentrée d’une heure, c’est un destin qui bascule. Or ce destin, le metteur en scène Vincent Huguet a souhaité le placer dans une perspective plus large en commandant à Maylis de Kerangal un prologue nous narrant les voyages de Didon qui ont précédé son installation à Carthage. On y découvre l’ambiguïté propre à chaque être, avec sa part d’ombre et de lumière. Ombres et lumières qu’une jeune distribution et les musiciens de l’Ensemble Pygmalion, pour la première fois dirigés par Václav Luks, projetteront sur la scène de l’Archevêché, parfait trait d’union entre l’hier et l’aujourd’hui.
Dido is Queen of Carthage. Aeneas is a Trojan in exile. They will love each other during a hunting trip. They will tear each other apart during a recitative. And the queen dies in a sublime lament. With this simple plot from Virgil's Aeneid, Purcell composed one of the first English operas, a black gem that belongs to the masterpieces of the genre. In a concentrated form of one hour, it is a destiny that is turned upside down. However, director Vincent Huguet wanted to place this destiny in a broader perspective by commissioning Maylis de Kerangal to write a prologue recounting Dido's travels prior to her installation in Carthage. We discover the ambiguity of each being, with its share of light and shadow. Shadows and light that a young cast and the musicians of the Pygmalion Ensemble, directed for the first time by Václav Luks, will project onto the stage of the Archbishop's Palace, a perfect link between yesterday and today.